Colette (1873 - 1954)
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Colette (1873 - 1954)
Bonjour,
Petite présentation rapide :
Colette (de son vrai nom Sidonie Gabrielle COLETTE) est née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puysaye, dans l'Yonne. En 1891, ses parents quittent Saint-Sauveur pour s'installer à Châtillon-Coligny dans le Loiret. Gabrielle y rencontre son premier mari, Henri Gauthier-Villars, plus connu sous le nom de Willy. Elle l'épouse à l'âge de 20 ans et ils partent vivre à Paris. Poussée par Willy, Colette écrit. Son premier roman paraît en 1900 : "Claudine à l'école" sous le nom d'auteur seul de Willy. Colette ne cessera plus d'écrire. Divorcée en 1910 de Willy, elle épouse en 1912, Henry de Jouvenel, dont elle a une fille, Colette de Jouvenel. Divorcée en 1925 d'Henry de Jouvenel, son troisième époux est Maurice Goudeket qui le restera jusqu'à la fin de sa vie. Elle meurt le 3 août 1954 dans son appartement du Palais-Royal à Paris.
Un extrait de "Claudine à l'école" où Colette décrit la Puysaye :
"Le charme, le délice de ce pays fait de collines et de vallées si étroites que quelques-unes sont des ravins, c'est les bois, les bois profonds et envahisseurs, qui moutonnent et ondulent jusque là-bas, aussi loin qu'on peut voir... Des prés verts les trouent par places, de petites cultures aussi, pas grand-chose, les bois superbes dévorant tout. De sorte que cette belle contrée est affreusement pauvre, avec ses quelques fermes disséminées, peu nombreuses, juste ce qu'il faut de toits rouges pour faire valoir le vert velouté des bois."
Petite présentation rapide :
Colette (de son vrai nom Sidonie Gabrielle COLETTE) est née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puysaye, dans l'Yonne. En 1891, ses parents quittent Saint-Sauveur pour s'installer à Châtillon-Coligny dans le Loiret. Gabrielle y rencontre son premier mari, Henri Gauthier-Villars, plus connu sous le nom de Willy. Elle l'épouse à l'âge de 20 ans et ils partent vivre à Paris. Poussée par Willy, Colette écrit. Son premier roman paraît en 1900 : "Claudine à l'école" sous le nom d'auteur seul de Willy. Colette ne cessera plus d'écrire. Divorcée en 1910 de Willy, elle épouse en 1912, Henry de Jouvenel, dont elle a une fille, Colette de Jouvenel. Divorcée en 1925 d'Henry de Jouvenel, son troisième époux est Maurice Goudeket qui le restera jusqu'à la fin de sa vie. Elle meurt le 3 août 1954 dans son appartement du Palais-Royal à Paris.
Un extrait de "Claudine à l'école" où Colette décrit la Puysaye :
"Le charme, le délice de ce pays fait de collines et de vallées si étroites que quelques-unes sont des ravins, c'est les bois, les bois profonds et envahisseurs, qui moutonnent et ondulent jusque là-bas, aussi loin qu'on peut voir... Des prés verts les trouent par places, de petites cultures aussi, pas grand-chose, les bois superbes dévorant tout. De sorte que cette belle contrée est affreusement pauvre, avec ses quelques fermes disséminées, peu nombreuses, juste ce qu'il faut de toits rouges pour faire valoir le vert velouté des bois."
Re: Colette (1873 - 1954)
Jules Colette, le père de Colette, aimait la poésie. Voici un poème autographe adressé à sa fille, daté d'octobre 1901.
Au pays Franc-Comtois il est une demeure
Que je voudrais nommer l'estivale maison.
J'y voudrais savourer ma paix intérieure ;
Ce serait, de ma vie, une part : la meilleure !
Et mes derniers beaux jours de l'arrière-saison.
J'y voudrais, près de toi, dans des flots de verdure,
Faire, à mon coeur lassé, prendre un bain de printemps ;
Et j'entendrais, des bois lointains, le sourd murmure
Faire la basse à tous les chants de la nature ;
Cris amoureux d'oiseaux ou cris joyeux d'enfants...
Et si, dans le jardin, plein de fleurs embaumées,
J'avais un petit coin où l'ombre d'un sapin
Me permît de rêver aux lointaines années,
Je nommerais l'enclos, fils des pages aimées,
Au lieu de Monts-Bouccons, du nom de Mon Bouquin.
Au pays Franc-Comtois il est une demeure
Que je voudrais nommer l'estivale maison.
J'y voudrais savourer ma paix intérieure ;
Ce serait, de ma vie, une part : la meilleure !
Et mes derniers beaux jours de l'arrière-saison.
J'y voudrais, près de toi, dans des flots de verdure,
Faire, à mon coeur lassé, prendre un bain de printemps ;
Et j'entendrais, des bois lointains, le sourd murmure
Faire la basse à tous les chants de la nature ;
Cris amoureux d'oiseaux ou cris joyeux d'enfants...
Et si, dans le jardin, plein de fleurs embaumées,
J'avais un petit coin où l'ombre d'un sapin
Me permît de rêver aux lointaines années,
Je nommerais l'enclos, fils des pages aimées,
Au lieu de Monts-Bouccons, du nom de Mon Bouquin.
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